« ON EST DéVASTéS » : LA FILLE DU COUPLE DE FRANçAIS DISPARU à MADèRE LORS D’UNE RANDONNéE TéMOIGNE

« Je me sens un peu démunie. » Pauline Pasquier, l’une des filles du couple de Français disparu sur l’île portugaise de Madère le 16 mars dernier, s’est exprimée sur BFMTV ce vendredi pour rapporter son désarroi.

La jeune femme se dit perdue, et triste aussi « parce qu’il faut se rendre à l’évidence, les chances sont très maigres de les retrouver vivants », raconte-t-elle au micro de la chaîne d’information en continu, visiblement émue, avant de résumer : « On est dévastés. »

« Petite randonnée »

Originaires de Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne), les deux disparus, âgés de 58 et 56 ans, n’ont pas donné signe de vie depuis qu’ils sont partis pour une « petite randonnée » à Sao Vicente, sur l’île portugaise où ils étaient en vacances, a détaillé le procureur de la République de Montauban dans un communiqué mardi. « J’ai appelé ma mère pour avoir des conseils en rapport avec mon nouveau-né (…) Ce sont les derniers contacts qu’on a eus », rapporte-t-elle.

Le couple était en vacances avec leur autre fille, Johanna, âgée de 27 ans. C’est elle qui, ne les voyant pas revenir alors qu’ils n’étaient partis qu’avec deux bouteilles d’eau, a donné l’alerte dans l’après-midi, selon le procureur de la République.

Témoignage d’un commerçant

La jeune femme est également revenue sur l’avancement de l’enquête à Madère et indique que les autorités locales ont eu le témoignage d’un commerçant qui a reconnu la femme. Un témoignage qui a permis de donner une « direction approximative de là où ils étaient partis. »

Côté français, le procureur a ouvert une enquête judiciaire pour disparition inquiétante, confiée à la brigade des recherches de Castelsarrasin et la gendarmerie de Beaumont-de-Lomagne. Les premières investigations, dont une perquisition du domicile des parents et des réquisitions téléphoniques, n’ont pas permis d’apporter de nouveaux éléments. « À ce jour, la police judiciaire locale poursuit son enquête et les recherches continuent », déclare le procureur.

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