LES MéDECINS INTERNES SERONT INTERDITS DE FORMATION AU S1 S'ILS NE S'ENREGISTRENT PAS AVANT LE 2 AVRIL
SEOUL, 28 mars (Yonhap) -- Les médecins internes qui ont quitté leur lieu de travail pour protester contre le plan du gouvernement d'augmenter le nombre d'étudiants en médecine se verront interdire toute formation au premier semestre de cette année à moins qu'ils ne s'enregistrent pour le travail avant le 2 avril, a fait savoir ce jeudi le vice-ministre adjoint de la Santé, Jun Byung-wang. Jun a exhorté les médecins internes à «retourner dans les hôpitaux de formation avant la fin de ce mois-ci». «Sinon, la formation en internat au premier semestre de cette année sera impossible.»
Environ 12.000 médecins internes et résidents ont quitté leur lieu de travail depuis le 20 février, entraînant des annulations et reports d'interventions chirurgicales et d'autres perturbations dans les services de santé des grands hôpitaux du pays. Pour soutenir l'action collective des médecins en formation, les professeurs de médecine qui sont des médecins expérimentés dans les centres hospitaliers universitaires ont commencé à remettre leur démission cette semaine.
Les perspectives d'un dénouement à travers des négociations sont faibles alors que le gouvernement a attribué les 2.000 places supplémentaires aux universités, un signe montrant que le gouvernement ne renoncera pas à son plan. Le ministère avait averti qu'il entamerait les procédures formelles en vue de suspendre les licences des médecins en formation récalcitrants mais le président Yoon Suk Yeol a appelé à des mesures «flexibles» sur la suspension de leur licence.
Jun a indiqué que le ministère pourrait mettre en suspens les procédures formelles destinées à suspendre les licences des médecins en formation faisant fi de l'appel du gouvernement alors que le gouvernement et le parti au pouvoir sont en train de discuter de manière plus concrète des mesures «flexibles». «Le gouvernement et le parti au pouvoir sont en train de discuter de l'étendue des mesures flexibles. Même si le ministère ne prendra pas de mesure administrative immédiatement, le nombre de ceux faisant l'objet de l'action punitive augmentera à l'avenir», a ajouté Jun.
Suite aux départs massifs de médecins en formation depuis plus de cinq semaines, les grands hôpitaux du pays ont temporairement fermé une partie des centres et réaffecté le personnel. Les cinq plus grands hôpitaux, à savoir l'Asan Medical Center, le Samsung Medical Center, l'hôpital Severance, l'hôpital de l'université nationale de Séoul (SNUH) et l'hôpital Sainte-Marie de Séoul, perdent plus de 1 milliard de wons (741.344 dollars) chaque jour et sont entrés en situation de gestion d'urgence pour surmonter la crise médicale, selon des responsables des hôpitaux.
En particulier, le SNUH a temporairement fermé 10 de ses plus de 60 centres dont ceux pour les patients graves et atteints d'un cancer après avoir transféré des patients vers d'autres services pour une «gestion flexible compte tenu de la situation actuelle», a dit un responsable de l'hôpital.
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